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Le coton. (DDIKASS A NAIM WIACH)

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Message  Mini Tack Dim 6 Mar - 17:27

Le coton est une fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers « véritables » (Gossypium sp.), un arbuste de la famille des Malvacées. Cette fibre est généralement transformée en fil qui est tissé pour fabriquer des tissus. Le coton est la plus importante des fibres naturelles produites dans le monde. Depuis le XIXe siècle, il constitue, grâce aux progrès de l'industrialisation et de l'agronomie, la première fibre textile du monde (près de la moitié de la consommation mondiale de fibres textiles).

Le cotonnier peut mesurer jusqu'à dix mètres à l'état naturel. Lorsqu'il est cultivé, on limite sa taille à un ou deux mètres de façon à en faciliter le ramassage. Herbacé ou ligneux, le cotonnier pousse dans les régions tropicales et subtropicales arides. Il peut vivre une dizaine d'années à l'état sauvage (« coton pérenne »), alors qu'il est généralement exploité sous la forme de plante annuelle lorsqu'il est cultivé. À la floraison apparaissent de grandes fleurs blanches ou jaunes à cinq pétales. Ensuite des capsules aux parois épaisses et rigides se développent. Lorsqu'elles s'ouvrent, elles laissent s'échapper des graines et des bourres de coton recouvertes d'une houppe de fibres blanchâtres et soyeuses pouvant mesurer entre 2 cm et 5 cm de long selon les variétés. Il est utilisé comme étoffe.

Les variétés de coton les plus connues sont le Gossypium arboreum et le Gossypium herbaceum. Ces deux formes de coton à fibres courtes ont donné naissance à de nombreuses variétés, mais ne sont presque plus exploitées en tant que telles, car leurs fibres sont trop courtes.

Le Gossypium barbadense, coton d'origine péruvienne, compte pour environ 6 % de la production mondiale de fibres. Sa culture a été notamment introduite en Égypte et constitue, aujourd'hui au travers de la qualité "Jumel", l'un des meilleurs cotons du monde en termes de qualité et de longueur de fibres.

Le Gossypium hirsutum qui représente environ 81,5 % de la production mondiale de fibres est également originaire d'Amérique du Sud.

La culture du coton nécessite une saison végétative longue, beaucoup de soleil et un total de 120 jours arrosés pour assurer la croissance puis un temps sec en fin de cycle végétatif pour permettre la déhiscence des capsules et éviter le pourrissement de la fibre. Ces conditions climatiques se rencontrent généralement sous les latitudes tropicales et subtropicales. Le coton supporte les climats tempérés à condition qu'il ne gèle pas.

La culture du cotonnier est majoritairement pluviale (Afrique subsaharienne, une grande partie des cultures des États-Unis, de l'Inde, de la République populaire de Chine). La culture pluviale est théoriquement possible dès 400 mm de précipitations annuelles. Pourtant, dans les faits, le coton ne peut être cultivé sans irrigation qu'avec une pluviométrie supérieure à 700 mm/an, afin de pallier la variabilité interannuelle des pluies et les irrégularités de leur distribution. Ainsi, 40 % des surfaces cultivées en coton (Égypte, Ouzbékistan, Pakistan, Syrie) sont irriguées.

Pour lutter contre les parasites du coton, les cultivateurs des États-Unis ont longtemps utilisé des produits contenant de l'arsenic, ce qui a contribué à la pollution des sols.

Les variétés de cotonniers asiatiques sont Gossypium arboreum et Gossypium herbaceum, les cotonniers américains sont Gossypium hirsutum et Gossypium barbadense.

Le coton est utilisé pour fabriquer des vêtements légers depuis des millénaires dans les régions au climat tropical. Certains chercheurs affirment qu'il est probable que les Égyptiens connaissaient le coton il y a plus de 12 000 ans av. J.-C.[réf. nécessaire] et l'on a trouvé des fragments de coton datant d'il y a environ 7 000 ans dans des grottes de la vallée du Tehuacán, au Mexique. Des preuves archéologiques ont permis de savoir que les hommes ont domestiqué des espèces différentes de cotonnier en Inde et en Amérique du Sud il y a des milliers d'années. Du coton naturellement coloré datant de plus de 5 000 ans a été découvert sur la côte Nord du Pérou. La plus ancienne trace écrite que l'on connaisse parle du coton indien. Le coton est en effet cultivé en Inde depuis plus de 3 000 ans et le Rig-Veda, écrit en 1 500 av. J.-C. le mentionne. Mille ans plus tard, le Grec Hérodote mentionne le coton indien : « Là-bas il y a des arbres qui poussent à l'état sauvage, dont le fruit est une laine bien plus belle et douce que celle des moutons. Les Indiens en font des vêtements. » À la fin du XVIe siècle av. J.-C., le coton, dont le nom vient de l'arabe (el kutun) via le castillan ("el algodón", un cas de métanalyse), s'est répandu dans les régions plus chaudes en Amérique, Afrique et Eurasie. Le coton fut l'une des premières cultures des colons européens en Amérique, dont la première plantation dans la colonie de Jamestown date de 1607. L'industrie cotonnière qui s'était bien développée en Inde a été affectée par la révolution industrielle britannique et ses inventions qui ont permis une production de masse à bon marché au Royaume-Uni. En 1764, l’Anglais James Hargreaves construit la première machine à filer industrielle à plusieurs fuseaux baptisée «Spinning Jenny». Quelques années plus tard, l’Anglais Richard Arkwright inventa la machine à peigner et à filer, et c’est finalement Samuel Crompton qui fit la synthèse de ces deux métiers en 1799 en créant le « Mule » (mulet) qui avait une productivité environ 40 fois plus élevée que le rouet utilisé auparavant. En 1805, Jacquard mit au point l'un des premiers métiers à tisser automatiques fonctionnant avec de grandes cartes perforées qui permettaient la réalisation de motifs variés.

Les pays européens parvenus à copier la richesse des étoffes indiennes cessèrent presque complètement leur commerce avec elle. Seule l'Angleterre, par le biais de la Compagnie anglaise des Indes orientales, continua ce commerce, tout en le limitant à l'importation du produit de base brut et non plus d'étoffes ; tout particulièrement lorsque l'administration de l'Inde lui échoira en 1858. Le second débouché du coton indien était essentiellement chinois. Le tissage de cette fibre végétale reprendra sous l'influence du Mahatma Gandhi. Par la suite, la colonisation du continent américain amena avec elle une vague d'émigrants venus d'Europe qui connaissaient la culture du coton et installèrent sur ce nouveau territoire d'importantes plantations.

Actuellement, le coton reste la fibre textile la plus largement utilisée dans le monde malgré l'apparition des fibres synthétiques.

Le coton se cultive dans le sous-continent indien depuis plus de cinq mille ans. Le climat chaud et humide s'y prête, cette culture exigeant des températures supérieures à 15 °C durant la plus grande partie de son cycle. C'est dans les États du centre de la République de l'Inde (Maharashtra, Gujerat et Tamil Nadu) qu'elle est particulièrement développée, le pays produisant en 1992 un total de 1 617 000 tonnes de fibres de coton par an. La variété la plus courante est celle du coton herbacé. Après floraison, l'ovaire de la plante se transforme en une capsule contenant 20 à 50 graines, chacune entourée de 10 000 fibres de coton. Ces fibres sont isolées, pressées en balles et enfin cardées, filées ou peignées. Réservées à la fabrication des bougies, les premières mèches de coton apparaissent en Angleterre en 1298. Mais l'utilisation industrielle du coton indien ne démarre qu'au XIXe siècle, après l'invention des métiers à tisser automatiques. Les premières filatures s'installent à Bombay. Tout d'abord prospère, cette industrie est freinée par les colons britanniques qui préfèrent envoyer du coton brut en Angleterre et le faire transformer dans les ateliers de tissage du Lancashire. Le boycott des produits manufacturés anglais et un appel en faveur du tissage local font partie du « programme de non-coopération » que lance Gandhi en 1920. Depuis son indépendance en 1947, la République de l'Inde a relancé son industrie textile. Aux colorants naturels se substituent les bains chimiques, sources de pollution. Aujourd'hui, l'Inde produit 12 mètres de coton tissé par habitant et compte au nombre des pays exportateurs derrière, notamment, les États-Unis et la Chine.

La savane africaine est distribuée au Nord, à l'Est et au Sud du continent, couvrant une grande partie du territoire[1]. Pour la culture du coton, l’alternance entre climat humide et sec est primordiale, le premier pour son développement et le second pour la maturation des fruits[2]. Or, dans la savane africaine, où le coton pousse le mieux, le climat est caractérisé par une saison humide ainsi qu'une saison sèche pouvant varier de 4 à 8 mois[1]. Le sol africain étant déjà assez riche en matière organique[1], ces sols sont extrêmement enrichis à l’aide d’engrais chimiques. En outre, à la fin de la saison de culture, les plants sont coupés et brûlés directement dans les champs, ce qui permet une remise en circulation directe de la plupart des nutriments, mais réduit la disponibilité du phosphore, qui est essentiel à la croissance végétale[2]. Dans les pays africains à faible pluviométrie, le coton doit être irrigué. C’est le cas d’une grande partie des superficies cultivées en Égypte et de la totalité de celles du Maroc[3].

Au cours des quarante-cinq dernières années, en Afrique de l'Ouest, les superficies de terres cultivables consacrées au coton sont passées de 1,5% à 3,5%. Cette extension des surfaces cultivées en coton s'est accompagnée d'une augmentation des rendements, évoluant de 400 kg/ha au début des années 1960 à 1 tonne/ha aujourd'hui[3]. Cela pourrait laisser percevoir un épuisement des sols à long terme, ainsi qu'une pollution causée par la sur-utilisation d'engrais chimiques.

Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le marché du coton subit des fluctuations qui se perpétueront jusqu'à aujourd'hui. Le commerce du coton prend de l'expansion en Afrique, alors qu'une guerre de sécession se déclare aux États-Unis, dans les années 1860, qui oblige ces derniers à se tourner vers leurs les colonies européennes en Afrique pour s'approvisionner. Dans la première moitié du XXe siècle, le plus grand bassin cotonnier est créé dans les savanes d'Afrique équatoriale française (AEF) entre le Cameroun, le Tchad et la République centrafricaine[3]. Compte tenu de l’émergence du coton en Afrique, la Banque mondiale (BM) lance un programme de promotion du coton, dans les années 1970, contribuant à améliorer les moyens d'existence dans les zones de production cotonnière[3]. Dans la très grande majorité des cas, le coton est produit avec relativement peu de moyens et une main-d’œuvre familiale faiblement rémunérée par rapport aux pays développés[4]. Cette culture constitue tout de même une activité génératrice de revenus pour ces familles. De plus, elle est souvent jumelée à des cultures de céréales, comme le mil et le sorgho. Cela permet, grâce aux engrais du coton, d'atteindre une production plus efficace de ces céréales constituant la base de l'alimentation dans la plupart des villages d'Afrique.

Depuis les vingt dernières années, les ménages cultivant le coton ont dû augmenter la surface cultivée allouée au coton pour maintenir les niveaux de production face à la libéralisation du marché, mais aussi pour stabiliser ou même accroître leurs revenus à des moments où les prix internationaux devenaient inférieurs aux coûts de production. Cette stratégie fut utile, à la fin des années 1990, lors du soutien à la production cotonnière, important dans les pays développés. Aujourd'hui, la marchandise des cultures de coton représente 3 à 10% du PIB pour cinq pays de l'Afrique de l'Ouest[3].

Malgré tout, les pays d'Afrique ont vu leurs efforts anéantis, lorsqu'en octobre 2001, le prix du coton est tombé à 35 cents la livre, soit un niveau inférieur à son coût de production. Les producteurs africains ne bénéficiant de peu ou pas de protection face aux fluctuations des prix, ils ne pouvaient alors plus faire face à la concurrence, alors qu'autrefois, leur coton était reconnu internationalement pour sa qualité et son prix[5]. À ce moment, quatre pays du Sahel, parmi les plus pauvres de la planète (Tchad, Burkina Faso, Mali, Bénin), ont donc demandé à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) la suppression des subventions massives que les États-Unis et l’Union européenne accordent à leurs producteurs[5],[6].

Depuis octobre 2002, les prix ont augmenté, mais il ne faut pas se réjouir trop vite, car la Chine, principal intermédiaire cotonnier au monde, a produit moins et acheté plus que les années antérieures, ce qui explique en partie la hausse[7]. En 2007, les prix se maintiennent, suite à des conditions climatiques défavorables dans les régions productrices comme les États-Unis.

Le coton génétiquement modifié représentait en 2006 le quart des surfaces cultivées dans le monde et vraisemblablement le tiers de la production mondiale. Les cotons OGM sont aujourd’hui produits par la plupart des grands pays producteurs : Chine, États-Unis, Australie et Inde. Le Brésil l'a autorisé en 2006. En Afrique, à l’exception de la République sud-africaine, aucun pays ne produit aujourd'hui (2006) de coton à partir de variétés génétiquement modifiées. Seul le Burkina Faso dispose aujourd’hui d’une législation autorisant la mise en place d’essais de coton génétiquement modifié en milieu contrôlé. Pour la troisième année consécutive, l’INRA, Institut national de recherche agronomique burkinabé, va conduire des essais avec les principales firmes détentrices des techniques de transgénèse (Syngenta, Dow Elanco et Monsanto). D’autres pays, notamment le Mali, sont en voie de finaliser les textes permettant la mise en place d’essais[8],[9].

En Inde les surfaces cultivées de coton transgénique Bt (résistant aux lépidoptères ravageurs) représentent plus des deux tiers des surfaces cultivées en coton soit plus de six millions d'hectares [10

En avril 2005, l'association Max Havelaar France lance le premier coton équitable : des producteurs de coton d'Afrique de l'Ouest (Mali, Sénégal, Cameroun, Burkina Faso) entrent dans une démarche de commerce équitable et sont certifiés par Max Havelaar (cf. [2]). Le sens de cette nouvelle certification doit être précisé :

* Il existait déjà des vêtements de coton produits selon les règles du commerce équitable, et distribués en France (notamment dans le réseau Artisans du Monde). Dans ce cas, c'est la transformation du coton et son importation qui répondent aux critères du commerce équitable : la filature du coton et la confection des vêtements sont faites par des petits producteurs engagés dans une démarche à long terme avec des organisations de commerce équitable du Nord ; l'importation des vêtements est faite par une centrale d'importation de commerce équitable. La production du coton lui-même échappe largement aux critères du commerce équitable.
* La certification de Max Havelaar concerne lui la production du coton, pas des vêtements. C'est donc le premier stade de la filière qui est labellisé. Les stades suivants de la filière ne sont pas soumis aux mêmes critères : les acteurs du reste de la filière (filature, tissage, confection, importation) textile sont « agréés » par Max Havelaar. Cet agrément, contrôlé par des déclarations trimestrielles et des audits physiques ponctuels pour assurer la traçabilité, engage le fournisseur à respecter les normes de l’OIT. Les distributeurs de ces vêtements en coton équitable sont les super et hyper marchés, les boutiques et la vente par correspondance ; soit : Armor Lux, Célio, Cora, Eider, Hacot et Colombier, Hydra, Kindy, La Redoute. Ils ont un simple contrat de licence avec Max Havelaar. Ils gardent le même système de distribution que pour leurs autres produits non certifiés.

Cette certification de Max Havelaar a fait l’objet d’une controverse dans le milieu du commerce équitable, car il s'est accompagné d'un accord avec la société française Dagris, accusée par ses détracteurs d'encourager la culture de coton transgénique en Afrique de l'Ouest (où le coton OGM est actuellement peu présent). L'usage d'OGM est en contradiction avec les principes du commerce équitable, à cause de la dépendance économique qu'il entraîne pour les petits producteurs et des conséquences sur l'environnement. Cela dit, Dagris, Max Havelaar et les groupements des producteurs ont décidé, conjointement, d'exclure toutes variétés d'OGM des productions bénéficiant du label « coton équitable ».

Indépendamment de cela, certaines sociétés de mode récentes (telles qu'Ideo, Veja, Seyes…) développent actuellement des filières où les critères sociaux et environnementaux (coton cultivé suivant les normes de l'agriculture biologique) concernent à la fois la production du coton et les différentes étapes de sa transformation.
Le fabricant Switcher, quant à lui, diffuse depuis 1981 des vêtements en coton équitable et éthiques à toutes les étapes de leur fabrication.

Depuis le 16 janvier une grande campagne nationale a été lancée. Dans 10 villes de France et avec une trentaine d'ambassadeurs, Max Havelaar France incite les citoyens à couper leur étiquette. "coupez votre étiquette". Le but étant de changer d'étiquette, et de prouver aux grandes marques de prêt à porter que les consommateurs veulent du coton équitable.

A Paris Place Royale ce sont près de 850 étiquettes qui ont été collectées.

A Strasbourg Place Kléber le samedi 27 février a eu lieu une grande mobilisation, réunissant près de 500 signatures et autant d'étiquettes ! (cf. [3])

La campagne lancée en 2010, va continuer sur les prochains mois. Prochainement de grandes marques pourraient passer à l'équitable.

Le coton est la première fibre textile consommée au monde.

Pouvoir absorbant[modifier]

Les fibres de coton ont un bon pouvoir absorbant (environ 8,5% de leur poids en eau). C'est pour cette propriété que le coton est majoritairement employé dans le linge de bain (serviettes, gants de toilette, peignoirs).
Pouvoir isolant[modifier]

Le pouvoir isolant du coton est moyen, cependant, on peut l'améliorer par grattage. Le fait de gratter le tissu rend sa surface pelucheuse. Il peut ainsi retenir l'air réchauffé au contact du corps et « tenir chaud ». Par exemple, les sweats à capuche zippés sont souvent en jersey de coton gratté à l'intérieur.
Combustion[modifier]

Un tissu 100% coton brûle rapidement, avec une flamme et dégage une odeur de papier brûlé. Il laisse des cendres grises, légères et friables.
Action des bases[modifier]

Les solutions alcalines faiblement concentrées n'altèrent pas les fibres de coton, ce qui permet le blanchissage. Par contre une solution de soude (NaOH) concentrée modifie la structure du coton et ses propriétés. Cette capacité de la soude à modifier le coton est utilisée dans la mercerisation (rend les fils de coton brillants) et dans la fabrication des textiles artificiels. La soude avec le disulfure de carbone dissout la cellulose pour produire de la viscose.
Action des acides[modifier]

L'acide sulfurique concentré dissout le coton. À chaud l’acide nitrique peut oxyder la cellulose dans une réaction explosive, mais à froid il forme un ester le nitrocellulose, on utilise ce procédé dans la fabrication de la poudre sans fumée. L’anhydride acétique agit sur le coton et est utilisé dans la fabrication de l’acétate de cellulose.
Action du chlore[modifier]

Le chlore brûle lentement la fibre de coton. Le chlore en solution très diluée est employé dans le blanchissement des fibres et des étoffes de coton.

Action de la chaleur[modifier]

Le coton supporte de hautes températures. On peut ainsi bouillir le coton blanc. D'autre part, le coton supporte le repassage à fer chaud (2 points sur les codes d'entretien). Un fer trop chaud peut néanmoins jaunir le coton blanc.

La qualité d'une fibre de coton en sortie de culture est appréciée selon 3 critères :
Longueur[modifier]

Le critère principal de qualité est la longueur de la fibre. La taille varie entre 1 et 4 cm selon les espèces. D’autre part les cotons les plus longs sont également les plus fins : cette finesse garantit de bonnes caractéristiques à la matière, car plus la fibre est longue, plus il est facile de la transformer en fil[11].

Les fibres très courtes (linters) sont arrachées par des égreneuses spéciales et sont employées pour la fabrication de papiers ou de textiles artificiels sous forme de cellulose régénérée. C’est l’Égypte qui produit les fibres les plus longues (+ de 3,2 cm). On les appelle longue soie ou longues fibres.
Couleur[modifier]

La couleur varie du blanc crème au jaunâtre, le coton le plus blanc est plus recherché. Plus le coton est proche du blanc, plus il sera facile de le blanchir complètement pour le teindre ou l’imprimer.
Propreté[modifier]

Les fibres sont plus ou moins débarrassées de leurs impuretés.

La fibre de coton est très appréciée car :

* c’est une fibre textile peu coûteuse
* le textile obtenu est doux et confortable
* la douceur du coton et la possibilité de l’aseptiser en font un textile privilégié pour les vêtements de bébés.
* elle est hypoallergénique (très peu allergisant)
* le coton est très sain pour le contact des muqueuses (d’autres fibres favorisent la macération et donc l’apparition de champignons)
* le coton a une bonne perméabilité à l’air : il permet à la respiration cutanée de s’effectuer
* le coton est souple grâce au fait que les fibres sont vrillées (elles peuvent s’allonger de 5 à 8%)

On peut lui faire subir divers traitements

* on peut le merceriser (rendre brillant à l’aide de soude)
* il prend facilement les teintures
* on peut facilement imprimer sa surface
* on peut améliorer son pouvoir thermique en le grattant.
* on peut l’empeser à l’aide d’amidon (ex : bazin)

Facilité d’entretien :

– il est facile à laver ;
– on peut faire bouillir le coton blanc ;
– on peut le repasser à fer chaud ;
– on peut le nettoyer à sec.

Malgré ses nombreuses qualités, le coton a néanmoins des inconvénients :

– tendance à rétrécir ;
– pâlissement des teintures avec le temps ;
– sensible à l'humidité : il développe rapidement des moisissures s'il est mal stocké.
– se déchire facilement

Fils[modifier]

Le coton est utilisé pour faire des fils mats ou brillants (mercerisés).
Tissage[modifier]

le coton est utilisé pour tisser des étoffes très différentes suivant la taille et la torsion des fils employés et d’autre part de leur mode de tissage.
Bonneterie[modifier]

Le jersey de coton est employé dans la fabrication de nombreux articles de sous-vêtements, pour les t-shirts, les pulls, etc., pour l’homme, la femme et l’enfant.
Dentelle[modifier]

Beaucoup de dentelles et de tulles sont en coton.
Passementerie[modifier]

Le coton est utilisé dans la fabrication des ganses, tresses, galons et franges.

Quelques exemples de tissus réalisés à base de coton[modifier]

* taffetas (toile à l’aspect craquant)
* tissu éponge (serviettes de bain, gants de toilette…)
* jeans (ou denim)
* basin (ou bazin)
* chintz (toile teinte ou imprimée d’aspect brillant et glacé)
* mousseline (toile très fine et transparente au tombé fluide dû au fait qu’elle est réalisée à partir de fils très retordus)
* madras (étoffe de coton et soie à carreaux)

Le coton fait partie des plantes utilisées en médecine traditionnelle au Vietnam. Une étude américaine a conclu que le coton pourrait contenir une molécule d'intérêt pour le traitement de l'ostéoporose (maladie qui affecte près de 6 millions de femmes et 2 millions d'hommes rien qu'aux États-Unis). En effet, la solidité de l'os résulte d'un équilibre subtil entre deux types de cellules osseuses: les ostéoblastes, qui s'accumulent os, et les ostéoclastes, qui les fragilisent. Une molécule du coton bloque la dégradation de l'os par les ostéoclastes in vitro dans jusqu'à 97 pour cent des cellules osseuses en cultures de laboratoire, apparemment sans effets nocifs sur d'autres cellules [12].

* Les noces de coton symbolisent la première année de mariage dans le folklore français.
* Le coton est le 1er niveau dans la progression de la sarbacane sportive.

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Message  fred110 Dim 6 Mar - 17:51

Merci, Mini, on comprend mieux son problème maintenant Hap

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Message  CaptainNuggets Dim 6 Mar - 19:17

Encore un joli C/C dis moi ! Hap
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Message  Mini Tack Dim 6 Mar - 21:50

C'était pour planifier les choses sur Nemesis, m'voyez. Hap
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Message  fred110 Lun 7 Mar - 22:54

Quand c'est que tu nous raconteras d'autres belles histoires Père Panda? (oui, Père Castor est mort Hap)

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Message  Mini Tack Mar 8 Mar - 14:59

Qu...Quoi?! Père Castor est mort? rire rire rire
La prochaine fois, je vous raconterais la vraie histoire du petit chaperon rouge, la version Pedobear, m'voyez. Hap
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Message  fred110 Mar 8 Mar - 19:50

Owiiiii père Panda, raconte nous une histoire Hap

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